Le pétrole hésite à New York, évoluant toujours entre dollar et Opep
Vers 14H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, montait de six cents à 45,48 dollars sur le contrat en livraison de décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir ouvert en légère baisse.
"Il y a deux éléments que le marché surveille attentivement: les discussions au sein de l'OPEP, qui sont de nature à le faire monter, et la force du dollar, qui le fait baisser", a résumé Carl Larry, de Frost & Sullivan.
Quant à l'OPEP, les investisseurs se remettent à spéculer sur les chances de mise en oeuvre d'un accord de baisse de l'offre lors de son sommet du 30 novembre, un projet annoncé fin septembre par le cartel.
"Les cours du pétrole restent plus haut que leur niveau du début de la semaine (...) grâce aux spéculations sur une baisse de la production au sein de l'OPEP", ont écrit dans une note les experts de Commerzbank.
L'attention se porte actuellement sur Doha, au Qatar, où sont réunis plusieurs membres de l'OPEP, dont son acteur dominant l'Arabie saoudite, et la Russie, qui n'appartient pas au cartel mais que les investisseurs espèrent voir rejoindre l'accord.
"On attend de prendre connaissance de nouvelles déclarations et si on entend encore plus parler de baisse de la production, le marché pourrait se renforcer", a estimé M. Larry.
Le ton était d'ailleurs plutôt positif vendredi, puisque la Russie a déclaré qu'elle était "assez optimiste" quant à la capacité de l'OPEP de parvenir à un accord.
"L'Iran aurait dépassé l'Arabie Saoudite comme premier fournisseur de pétrole auprès de l'Inde, ce qui pourrait renouveler la concurrence au sein du cartel", a remarqué Stephen Brennock, de PVM.
(c) AFP