Le pétrole fébrile en attendant l'Opep et ses partenaires
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c'est le dernier jours de cotation, valait 63,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance était quasi stable à 57,27 dollars, 3 cents de moins que la veille.
Sous la houlette de deux des trois plus grands producteurs mondiaux, l'Arabie saoudite et la Russie, les 22 producteurs désormais associés ont réduit leur offre de centaines de milliers de barils par jour en 2017. Les cours sont remontés et les pays producteurs ont pu commencer à renflouer leurs caisses.
"Nous prévoyons que les limitations de l'OPEP et de la Russie vont être étendues jusqu'à la fin 2018, bien que nous pensions que ce ne sera pas suffisant pour compenser la hausse de la production attendue du côté de certains producteurs extérieurs à l'OPEP", a expliqué Cole Hassay, économiste chez IHS Markit.
Le cartel, qui s'est réuni dans la matinée, semble avoir adopté l'idée soutenue par l'Arabie saoudite de renouveler l'accord de neuf mois, jusqu'à fin 2018. Mais les investisseurs attendent l'issue de la réunion élargie entre les ministres de l'OPEP et ceux de leurs partenaires, dont la Russie.
"Les investisseurs ont accepté de faire monter les cours du baril jusqu'à la réunion, nous en voyons désormais sortir de ces positions" acheteuses, a prévenu David Madden, analyste chez CMC Markets UK, à l'unisson d'autres experts qui anticipent un possible mouvement de vente quant la décision sera annoncée.
"Il y a de l'incertitude quant à ce que les pays non-OPEP comme la Russie vont faire", a ajouté M. Madden pour expliquer la prudence des investisseurs.
(c) AFP