Le pétrole recule, entre espoir d'une trêve à Gaza et consommation chinoise
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en février, a lâché 0,97% à 73,19 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en janvier, a perdu 0,89%, à 70,08 dollars.
Selon une source proche des pourparlers, une délégation israélienne est arrivée lundi à Doha pour rencontrer des médiateurs, information que les autorités israéliennes n'ont pas confirmée.
Les États-Unis ont dit quant à eux mardi faire preuve d'un "optimisme prudent" et de "réalisme" quant à la perspective de parvenir à une trêve dans la bande de Gaza
"Il semble que chaque fois que le marché reçoit des nouvelles positives d'un cessez-le-feu potentiel, cela exerce une pression à la baisse sur les prix", a indiqué auprès de l'AFP Phil Flynn, de Price Futures Group.
Le début de semaine efface en partie les gains de la semaine passée, qui avait vu l'or noir remonter à l'annonce de sanctions nouvelles ou à venir sur les exportations de brut de la Russie et de l'Iran.
"Le marché a vécu au rythme des gros titres géopolitiques, et lorsque ceux-ci se dissipent, (le mouvement) haussier disparaît également", a soutenu Stephen Schork, de Schork Group.
"La faiblesse des données économiques en Chine a également pesé sur le moral des investisseurs", a observé M. Flynn dans une note.
Les ventes de détail ont progressé de seulement 3% sur un an en novembre en Chine, premier importateur mondial de pétrole, a annoncé lundi le Bureau national des statistiques (BNS), un ralentissement significatif par rapport aux 4,8% enregistrés en octobre.
En outre, "tout (...) indique que le marché est fortement approvisionné par rapport à la demande actuelle, de sorte qu'il n'y a pas de véritables facteurs fondamentaux", selon M. Schork.
Le rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), publié jeudi dernier indique "un excédent d'offre de 950.000 barils par jour en 2025", et même de "1,4 million de barils par jour" si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) réintroduit, comme prévu actuellement, une partie de ses barils sur le marché à partir d'avril.
(c) AFP