USA : bond inattendu des stocks de pétrole brut (+5,9 millions de barils)
Lors de la semaine achevée le 7 juillet, les stocks commerciaux ont progressé de 5,9 millions de barils, alors que les analystes anticipaient une baisse de 50.000 barils, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Cette hausse tient notamment à la chute des exportations de brut (-45% sur une semaine), qui sont tombées à leur plus bas niveau depuis début janvier.
L'accroissement des stocks commerciaux peut aussi s'expliquer par la légère contraction de 400.000 barils des réserves stratégiques.
Dernier facteur saillant, un ajustement statistique majeur, qui a amené l'EIA à ajouter 9,9 millions de barils aux volumes arrivant sur le marché américain.
Le plus souvent, ces modifications visent à rectifier des approximations statistiques lors de périodes antérieures.
Cet élément exogène, qui n'a pas de rapport avec l'activité pétrolière durant la semaine considérée, a relativisé la hausse importante des stocks commerciaux.
Dans le vert avant la publication, les cours sont restés en hausse après la communication du rapport de l'EIA.
Vers 14H55 GMT, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en août prenait 1,48%, à 75,94 dollars.
La hausse des réserves commerciales est d'autant plus surprenante que le taux d'utilisation des raffineries américaines est nettement remonté, à 93,7%, contre 91,1% sur la période précédente, au plus haut depuis un mois.
L'activité des raffineries a été tirée par les exportations de produits pétroliers, qui ont frôlé le record absolu pour les États-Unis, enregistré en octobre.
Côté production, après être montés à un sommet postpandémie, les volumes de brut américain se sont légèrement replié, à 12,3 millions de barils par jour, contre 12,4 précédemment.
(c) AFP