Le pétrole chute après les stocks américains, le gaz éteint sa flambée du jour
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre a conclu en baisse de 1,48 dollar ou 1,79% par rapport à la clôture de la veille à 81,08 dollars à Londres.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de novembre a abandonné 1,50 dollar ou 1,90% à 77,43 dollars.
Des prises de bénéfices et l'augmentation surprise de 2,3 millions de barils des stocks de brut aux États-Unis rapportée par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) ont d'abord entamé la vigueur des cours du brut. La médiane des analystes interrogés par Bloomberg tablait sur un million.
Les stocks de brut sont scrutés de près par le marché, la vitesse à laquelle ils se réduisent aidant à apprécier l'ampleur du déficit entre l'offre, contrainte, et la demande, solide.
"C'est la deuxième semaine d'affilée que les stocks de brut surprennent à la hausse. Cela a coupé la fièvre haussière", a résumé John Kilduff d'Again Capital.
Les prix de l'or noir restaient cependant à un niveau relativement élevé, soutenus par la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés lundi.
Suivant son plan de juillet, le cartel s'est contenté d'une augmentation de la production globale mensuelle de 400.000 barils par jour pour novembre alors qu'une partie des acteurs du marché en attendaient davantage.
Le marché du gaz a connu de son côté une journée particulièrement mouvementée: le cours européen de référence, le TTF néerlandais, s'est envolé à 162,125 euros quand le prix du gaz britannique pour livraison le mois prochain a atteint 407,82 pence par thermie (une unité de quantité de chaleur).
En fin de séance, après ce pic de plus de 35%, les deux contrats ont retrouvé des eaux plus calmes, le gaz néerlandais terminant autour à 108,19 euros.
Face à la crise du gaz en Europe, le président Vladimir Poutine a laissé entendre que la Russie pourrait stabiliser le marché global. "Nous pouvons atteindre un record de livraison de nos ressources énergétiques vers l'Europe, y compris de gaz", a-t-il affirmé.
En outre, l'administration américaine se montrait prête à prendre l'initiative pour éviter une montée des prix à la pompe, soulignait John Kilduff. La secrétaire américaine à l'Energie Jennifer Granhom a indiqué mercredi envisager de puiser dans les réserves stratégique de pétrole.
Le contrat sur l'essence pour livraison en novembre a reculé en clôture de 2,02% à 230,43 dollars après avoir atteint un plus haut depuis 2014 à 237,12 dollars dans la nuit.
(c) AFP