Le pétrole remonte, soutenu par l'Arabie saoudite
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait 66,29 dollars à Londres, en hausse de 55 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., référence américaine, pour le contrat d'avril gagnait 49 cents à 56,56 dollars.
Le géant du brut s'est engagé, comme les autres pays de l'OPEP et leurs partenaires, à limiter sa production, mais depuis le début de l'année, l'Arabie saoudite a préféré produire encore moins que ces objectifs fixés en décembre ne le demandaient.
"Les fortes baisses de production de l'Arabie saoudite, ainsi que les problèmes géopolitiques au Nigeria, au Venezuela et en Iran tirent les cours vers le haut", a résumé Benjamin Lu, analyste de Phillip Futures.
Mais les marchés surveillent également le niveau de la production des États-Unis. Selon l'AIE, le pays va continuer à pomper toujours plus d'or noir, jusqu'à devenir exportateur net de pétrole dès 2021 et talonner l'Arabie saoudite sur les marchés mondiaux.
A plus court terme, cependant, le nombre de puits actifs aux États-Unis a légèrement reculé, avec une baisse hebdomadaire de 9 puits à 834 puits de pétrole actifs le 8 mars, selon des données publiées vendredi par l'entreprise américaine de services pétroliers Baker Hughes.
Enfin, le niveau de la consommation de la Chine est scruté, alors que la croissance de son économie faiblit.
Selon lui, même si la croissance de l'économie chinoise devait flancher, "les importations devraient rester élevées car les craintes que les sanctions américaines ne perturbent les importations de brut vénézuélien et iranien vont profiter à la demande".
(c) AFP