Le pétrole recule dans un marché hésitant
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 63,94 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 42 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars cédait 13 cents à 60,47 dollars.
Selon le dernier rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), les producteurs américains ont encore repoussé leur record de production moyenne quotidienne sur la semaine passée, et ont atteint 10,27 millions de barils par jour.
Pourtant, les marchés avaient plutôt bien réagi à ce rapport hebdomadaire, qui avait également fait état d'une hausse moins marquée que prévu des réserves de brut des Etats-Unis.
Certains analystes ont également souligné que les stocks de Cushing (Oklahoma, sud des Etats-Unis), qui servent de référence aux prix de New-York, avaient reculé.
"Les périodes de maintenance des raffineries de la région de Cushing ne commencent pas avant le printemps, alors qu'elle est entamée dans les autres zones, ce qui explique cette divergence", ont expliqué les analystes de Société Générale.
Les données américaines sont particulièrement scrutées alors que le pays, actuellement troisième producteur mondial, pourrait devenir le premier producteur à moyen terme, selon le dernier rapport mensuel de l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
"Les responsables de l'OPEP (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, NDLR), l'Arabie saoudite en tête, ont fermement réaffirmé cette semaine leur engagement à limiter leur production", a ajouté Phil Flynn, analyste chez Price Futures Group. "Sur le marché du pétrole, l'OPEP garde la main et tant que l'organisation assure qu'elle a bien l'intention de continuer à faire diminuer les stocks, cela devrait soutenir les prix."
(c) AFP