Le marché du pétrole se rééquilibre plus vite que prévu (Opep)
Le président russe avait affirmé début octobre, lors d'une visite à Moscou du roi Salmane d'Arabie saoudite, que l'accord qui lie son pays à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et à d'autres producteurs pourrait être étendu jusqu'à fin 2018.
L'accord, qui engage ses participants à respecter des objectifs de production pour désengorger le marché mondial, est actuellement prévu pour durer jusqu'en mars 2018.
"L'agenda de la prochaine réunion est en train d'être établi. Alexandre Novak (le ministre russe, ndlr) consulte les pays non membres de l'OPEP et Khaled al-Faleh (ministre saoudien, ndlr) les pays membres, il ne serait pas approprié de donner plus de détails pour l'instant", a-t-il ajouté.
L'Arabie saoudite et la Russie, deux des trois plus grands producteurs mondiaux de pétrole, sont les figures de proue de l'accord, qui lie ses participants depuis le début de l'année. Si les prix sont remontés depuis les premières réunions ayant mené à l'accord, à l'automne 2016, l'objectif de rééquilibrer le marché en écoulant les importantes réserves mondiales reste non atteint, et certains acteurs de marché commencent à s'en inquiéter.
"Le rééquilibrage arrive plus vite que prévu, et nous voyons enfin la lumière au bout du tunnel", s'est félicité toutefois M. Barkindo, soulignant les révisions à la hausse de la demande mondiale par différentes agences, dont l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
Il a assuré que le degré de respect des objectifs de production de l'OPEP et de ses partenaires avaient augmenté en septembre par rapport à août, "selon des données préliminaires", alors que le cartel doit publier ses chiffres officiels sur le sujet vendredi.
Pour continuer ce rééquilibrage du marché, les dirigeants de l'OPEP cherchent également à convaincre d'autres pays de limiter leur production.
(c) AFP