Le pétrole baisse un peu dans un marché toujours hésitant
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 57,54 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 61 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre cédait 62 cents à 51,42 dollars.
Les cours du pétrole sont ballottés depuis le début de la semaine au gré d'informations sur l'évolution de la situation dans la région pétrolifère de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, et sur le niveau de l'offre de brut de façon générale.
En effet, les cours ont profité en début de semaine de signes d'une possible perturbation dans l'acheminement du pétrole produit par les champs pétroliers de Kirkouk, récemment repris par les forces gouvernementales aux forces kurdes qui en revendiquent le contrôle.
Jusqu'ici, près des trois quarts de la production pétrolière de Kirkouk étaient exportés par le Kurdistan, contre l'avis de Bagdad.
Mais faute de perturbations concrètes, les cours ne sont pas parvenus à conserver leurs gains, et ce malgré l'annonce d'un recul plus marqué que prévu des réserves américaines de brut.
"Le manque de réactivité des cours du pétrole brut rend difficile de prévoir ses prochains mouvements", a prévenu M. Jakob.
Sur le plan géopolitique, outre la situation au Kurdistan irakien, les marchés scrutent l'évolution des relations, qui se sont tendues ces dernières semaines, entre les États-Unis et l'Iran.
(c) AFP