Sans surprise du côté de l'Opep, le pétrole termine en hausse
Le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a gagné 11 cents pour clôturer à 50,66 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son plus haut niveau depuis mai.
Les cours avaient évolué autour de l'équilibre pendant toute la séance.
"Les investisseurs attendaient de voir ce qui allaient émerger de la rencontre entre les membres de l'OPEP, mais rien de concret n'en est sorti", a relevé Matt Smith de ClipperData.
Le cartel et d'autres gros pays producteurs de brut, dont la Russie, se sont engagés fin 2016 à limiter leurs extractions dans le but de limiter l'offre sur le marché mondial et tenter ainsi de redresser le prix du baril.
Des représentants se réunissaient vendredi à Vienne en Autriche pour assurer le suivi de cet accord, qui court actuellement jusque mars 2018.
"Le rééquilibrage du marché est engagé", a jugé Mohammed Sanusi Barkindo, le secrétaire général de l'OPEP.
"Nous devons garder le rythme et poursuivre l'action concertée", a aussi déclaré le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak.
Mais aucun engagement formel n'a pour l'instant été pris.
"Ceux qui misaient sur une de ces trois annonces sont probablement déçus", a avancé M. Yawger.
Toutefois, a-t-il rappelé, il n'est pas étonnant de voir les cours se stabiliser après trois semaines de hausse.
"Il est trop tôt pour que les producteurs décident maintenant de ce qu'il faut faire au-delà du premier trimestre 2018", remarquait avant la réunion Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB Markets.
"Il n'y a pas d'urgence à l'heure actuelle", d'autant que la bonne forme des prix du brut permet à l'OPEP de ne pas se précipiter, expliquait-il.
"Au total, la région a des réserves pétrolières de quelque 45 milliards de barils, autant que le Nigeria. On estime à 600.000 barils par jour la production locale, dont l'essentiel est exporté via la Turquie" très critique vis à vis du référendum, ont souligné les analystes de Commerzbank.
(c) AFP