Le pétrole recule, la production de l'Opep inquiète
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 52,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 35 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre prenait 20 cents à 47,49 dollars.
Avec un retour du marché à la normale, les analystes examinaient les données d'agences financières sur la production mondiale.
"Les données de l'agence Bloomberg pour le mois d'août font état d'une production libyenne plus forte et d'une production nigériane plus faible que les données parues jusqu'à présent. Mais dans l'ensemble, elles confirment que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) produit plus que ce que l'Agence internationale de l'énergie avait prévu", ont résumé les analystes de Commerzbank.
L'OPEP s'est associé à d'autres pays producteurs, dont la Russie, pour limiter ses extractions pour permettre au marché de retrouver l'équilibre, alors que la surabondance de l'offre pèse sur les cours du brut.
Mais certains pays du cartel n'ont pas respecté leurs objectifs de production, et les marchés s'étaient inquiété en juillet de voir notamment l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, dépasser sa cible de production.
"La baisse de respect de l'accord en juillet était un facteur de court terme. L'Arabie saoudite augmente habituellement ses extractions durant l'été pour répondre à la demande intérieure d'électricité", ont tempéré les analystes de Natixis.
"Entre la production des pays exemptés de participer à l'accord, et la hausse des extractions des Etats-Unis, les efforts de l'OPEP ont quasiment été réduits à néant", ont tranché les analystes de PVM.