Le pétrole se reprend, espérant une bonne surprise du côté des stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 48,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 21 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 45 cents à 48,53 dollars.
Le WTI se rapprochait ainsi de ses plus hauts en plus de sept mois atteints mercredi dernier, lorsqu'il était monté jusqu'à 48,95 dollars le baril.
"Les prix du pétrole ont mis un terme à un déclin de deux jours mardi avant une baisse attendue dans les (estimations des) stocks hebdomadaires américains fournies par les données de l'API même si l'Irak a annoncé que ses exportations avaient grimpé à un nouveau record", commentait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
D'après le cabinet privé Genscape, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), très surveillées puisqu'elles servent de base pour établir le cours du WTI, ont baissé la semaine dernière d'un million de barils, faisaient remarquer les experts de Commerzbank.
Aussi les investisseurs seront-ils particulièrement attentifs aux estimations hebdomadaires de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), mardi après la clôture, puis aux chiffres officiels du département américain de l'Énergie (DoE), attendues le lendemain.
"Tant que nous ne verrons pas des preuves concluantes d'un déclin des réserves mondiales débordantes de pétrole, des doutes concernant l'ampleur du rebond des prix persisteront", estimait toutefois Olivier Jakob, de Petromatrix.
(c) AFP