🌍 Conférence arabe sur l'énergie à Doha après l'appel de l'Opep sur les énergies fossiles
Dans une lettre datée du 6 décembre et consultée par Reuters, le secrétaire général de l'OPEP, Haitham al Ghais, a exhorté les membres à rejeter toute formule prévoyant un abandon du pétrole et du gaz dans l'accord en cours de discussion.
Les ministres de l'Irak, du Koweït, de l'Algérie et d'Oman sont arrivés pour la réunion sur l'énergie, ainsi que leur homologue saoudien, le prince Abdel Aziz ben Salmane, qui s'était rendu à Dubaï pour la COP28.
L'Arabie saoudite, leader de facto de l'OPEP, et son principal allié, la Russie, insistent pour que la COP28 de Dubaï se concentre uniquement sur la réduction de la pollution climatique, et non sur le ciblage des combustibles fossiles qui en sont la cause, selon des observateurs.
Pourtant, au moins 80 pays exigent que l'accord de la COP28 prévoie clairement la fin de l'utilisation des combustibles fossiles.
Interrogé sur la position du Koweït à l'égard des négociations sur le climat, le ministre du Pétrole, Saad al Barrak, a déclaré aux journalistes qu'elle n'était pas encore arrêtée.
Les accords conclus lors des sommets des Nations unies sur le climat doivent être adoptés par consensus par les quelque 200 pays présents.
La COP28 doit s'achever mardi, tout comme la 12e conférence arabe sur l'énergie.
(c) Afp