Le pétrole remonte, le marché hésite après l'Opep+
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 62,74 dollars à Londres, en hausse de 0,95%.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de mai a gagné 1,16%, à 59,33 dollars.
Dans un premier temps, les investisseurs se sont focalisés sur l'optimisme de l'OPEP+, qui mise sur une reprise rapide de la demande de pétrole alors que le monde se déconfine et que les déplacements reprennent.
Depuis le début de l'année, le marché du pétrole mise sur cette reprise de la demande: le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. est monté de 21% depuis le 1er janvier et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. de 22%.
Pour les analystes de JP Morgan, l'augmentation prévue de la production de l'Arabie saoudite, chef de file de l'OPEP, est notable: "Une explication pourrait être la visibilité qu'ils ont sur la reprise de la demande, car les contrats qu'ils signent avec les raffineries leur permettent de voir combien le marché absorbera de brut sur les deux prochains mois", écrivent-ils.
"On ne peut que spéculer sur ce qu'il s'est passé lors de cette réunion" mais "il y a eu un coup de téléphone entre les ministres de l'Energie de l'Arabie saoudite et des États-Unis" juste avant la réunion, a également souligné Eugen Weinberg, analyste chez Commerzbank.
"Le seuil de 70 dollars le baril est la limite de l'acceptable pour l'administration américaine", juge Tamas Varga, analyste chez PVM.
Par ailleurs, l'incertitude plane sur la reprise de la demande, alors que la campagne de vaccination avance vite aux États-Unis mais lentement en Europe, et les analystes s'attendent à ce que la volatilité reste élevée sur le marché.
(c) AFP