Le pétrole monte encore, un oeil sur la géopolitique
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin a fini à 70,34 dollars à Londres, en hausse de 94 cents par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de mai a gagné 98 cents à 63,08 dollars, son plus haut niveau depuis novembre également.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et son partenaire russe se sont de nouveau engagés à réduire leur production durant le premier semestre 2019 dans un accord dont certains anticipent le prolongement jusqu'à la fin de l'année.
Les prix sont également soutenus par des baisses de production involontaires. Dernièrement focalisé sur l'Iran et le Venezuela, tous deux sous le coup de sanctions américaines, le marché s'est aussi tourné récemment vers Tripoli.
Les forces alliées au gouvernement en Libye ont repoussé vendredi des combattants rivaux engagés dans une offensive pour prendre la capitale, des affrontements susceptibles de replonger le pays dans un nouveau conflit.
"Les risques de guerre civile font anticiper un recul des exportations de brut", a souligné Gene McGillian.
Le spécialiste a également cité les avancées sur le front commercial entre Pékin et Washington qui permettent de moins craindre un ralentissement de la croissance mondiale et donc de la demande en pétrole brut de la part de la Chine.
Quinze nouveaux puits de forage se sont ajoutés aux existants, mais "le marché n'y a pas vraiment prêté attention", a observé Gene McGillian.
La production américaine a battu un nouveau record cette semaine, l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) ayant affirmé dans un rapport hebdomadaire que les États-Unis avaient produit 12,2 millions de barils par jour en moyenne lors de la semaine achevée le 29 mars.
(c) AwP