Les prix du pétrole reculent face à la hausse du nombre de puits américains
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a cédé 1,71 dollar pour clôturer à 59,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange de Londres.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance a perdu 1,66 dollar à 51,99 dollars.
Depuis plusieurs semaines, ce nombre diminuait, ce qui pouvait laisser espérer à certains investisseurs que la chute des prix au quatrième trimestre 2018 avait découragé les investissements dans le pétrole de schiste américain.
Mais la société Baker Hugues, qui recense cet indicateur anticipant la production à venir, a comptabilisé vendredi dix puits de pétrole actifs supplémentaires aux États-Unis par rapport à la semaine précédente, signe d'une probable hausse des extractions de brut dans les semaines à venir.
Parallèlement, "les courtiers s'inquiètent de voir la croissance chinoise ralentir", a souligné M. Lipow.
Les investisseurs restent d'une part dans l'expectative avant des négociations sino-américaines mercredi et jeudi à Washington et ont d'autre part été ébranlés par les prévisions prudentes des entreprises Caterpillar et Nvidia vis-à-vis de leurs activités en Chine.
Le marché gardait par ailleurs un oeil sur le Venezuela, où le président autoproclamé, Juan Guaido, a appelé à deux nouvelles manifestations, mercredi et samedi, pour faire basculer l'armée, principal soutien du président élu Nicolas Maduro.
Le ministre saoudien de l'Énergie Khaled al-Faleh a d'ailleurs estimé, dans une déclaration lundi à la chaîne à capitaux saoudiens Al-Arabiya, que la crise au Venezuela pourrait affecter l'équilibre du marché pétrolier.
(c) AFP