Le pétrole monte, les Etats-Unis sanctionnent le Venezuela
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 60,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 67 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 47 cents à 52,46 dollars.
Selon le Trésor américain, ces sanctions qui interdisent à PDVSA de faire du commerce avec des entités américaines et gèlent ses avoirs à l'étranger ont pour objectif d'empêcher "le détournement de davantage de ressources" par Nicolas Maduro.
"Les acheteurs américains de pétrole brut vénézuélien vont devoir payer auprès d'un compte tiers, hors d'atteinte du régime en place", a détaillé Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, pour qui cela va se traduire par "un arrêt du flux de brut vers les États-Unis".
Le pétrole vénézuélien, très lourd, est utilisé par les raffineries du sud des États-Unis, qui le mélangent à un brut plus léger.
Mais si les prix montaient, la perspective de voir s'évaporer l'offre venue du pays possédant les plus amples réserves de pétrole au monde n'a pas non plus conduit à une envolée des cours.
"Cela faisait plusieurs jours que la perspective de sanctions était attendue" par les investisseurs, ont commenté les analystes de ING.
(c) AFP