Le pétrole en hausse, les saoudiens seraient "à l'aise" avec un baril à plus de 80 dollars
Vers 14H00 GMT (16H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 79,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,52 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre prenait 1,40 dollar à 70,31 dollars une heure après son ouverture.
Le prix du Brent a grimpé de plus d'un dollar après la publication de cette information, tant les analystes tablaient sur un effort saoudien pour compenser les pertes iraniennes et empêcher les prix de franchir leur plus haut de l'année, atteint en mai à 80,50 dollars.
"L'effet a été immédiat", a commenté David Cheetham, analyste chez XTB Markets, qui estime "une poussée au-delà des plus hauts de l'année pas impossible".
"L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a prévenu la semaine dernière que les prix pourraient dépasser les 80 dollars si les producteurs ne font pas d'efforts pour compenser les pertes iraniennes et vénézuéliennes", ont rappelé les analystes chez Price Futures Group.
Les ministres de l'Energie de l'Arabie saoudite, la Russie et les États-Unis, les trois plus grands producteurs mondiaux, se sont rencontrés la semaine passée.
Des représentants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont les ministres saoudien, russe et iranien, se réuniront dimanche à Alger pour un point de suivi de l'accord de limitation de la production qui lie l'Organisation à ses dix partenaires depuis début 2017.
Pour la semaine achevée le 14 septembre, les analystes tablent sur un retrait de 2,5 millions de barils des stocks de brut, sur des stocks d'essence à l'équilibre et sur une hausse de 1,5 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP