Le pétrole repart en hausse après un rapport de l'Opep
Vers 14H20 GMT (16H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 77,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 60 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin prenait 31 cents à 71,01 dollars.
Selon le rapport de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le cartel a une nouvelle fois pompé moins de brut que ne lui permet l'accord de limitation de la production conclu fin 2016 avec dix autres producteurs.
L'Arabie saoudite, l'Algérie et l'Iran ont en effet pompé plus le mois dernier, tandis que la production reculait dans d'autres pays, notamment le Venezuela, affecté par de graves troubles politiques.
Le rapport vient donc nuancer les affirmations d'une potentielle hausse de la production de l'OPEP pour combler le manque créé par une éventuelle baisse des exportations iraniennes.
"La réaction aux développements sur l'accord sur le nucléaire iranien a profité aux prix, mais les marchés n'y voient pas clair", ont commenté les analystes de JBC Energy.
Les États-Unis ont abandonné l'accord sur le nucléaire iranien et comptent imposer des sanctions strictes sur l'économie du troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis Souhail al-Mazrouei, dont le pays assure la présidence tournante de l'OPEP, estime que les Emirats, l'Arabie saoudite et le Koweït peuvent à eux trois compenser les sanctions américaines contre l'Iran, a-t-il affirmé dimanche, rapporte l'agence Bloomberg.
"Si l'OPEP veut garantir la stabilité des prix, elle devrait commencer à indiquer sa volonté de mettre un terme à l'accord avant qu'il n'arrive à son terme fin 2018, et ce à sa prochaine réunion officielle au plus tard", ont estimé les analystes de Commerzbank.
L'OPEP et ses dix partenaires, dont la Russie, se réuniront fin juin à Vienne.
(c) AFP