Le pétrole new-yorkais ouvre en baisse au terme d'une semaine éprouvante
Vers 14H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, référence américaine du brut, perdait 68 cents et s'échangeait à 60,47 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"Le fait que la production (américaine) atteigne aujourd'hui 10 millions de barils par jour et l'anticipation que les Etats-Unis vont devenir le plus grand producteur de brut (du monde) d'ici à la fin de l'année a incité de nombreux acteurs du marché (...) et à en tenir compte", ont commenté les analystes de Commerzbank.
Cette hausse de la production pourrait fortement amenuiser les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, tenus par un accord de limitation de leur production jusqu'à la fin de l'année pour rééquilibrer le marché mondial et maintenir des prix élevés.
Selon Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, il existe ainsi une fourchette pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., à l'intérieur de laquelle les cours ne peuvent pas dépasser les 60 dollars au risque de voir les extractions américaines se multiplier, ni plonger sous les 40 dollars sans voir ces mêmes producteurs fermer boutique.
"C'est moins intéressant que de prévoir un baril à 80 dollars ou à 20 dollars, mais depuis deux ans, les prix n'arrivent pas à s'extraire de cette bande", a-t-il commenté.
La crainte d'une production américaine en hausse est pourtant injustifiée selon Phil Flynn de Price Futures Group, car "si la croissance de la demande mondiale se pousuit au rythme actuel, alors nous aurons besoin de cette ressource additionnelle pour satisfaire cette demande" a-t-il affirmé.
Le cours du brut américain, qui a terminé en baisse lors des cinq dernières séances, pourrait par ailleurs continuer à être sous pression par un nouveau rapport hebdomadaire de la société américaine Baker Hugues attendu en cours de séance.
(c) AFP