Le pétrole ouvre en légère hausse à New York
Vers 14H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, la référence américaine, gagnait 4 cents et s'échangeait à 64,34 dollars sur le New York Mercantile Exchange, lors d'une séance écourtée en raison d'un jour férié aux Etats-Unis.
"Les prix sont soutenus par un dollar plus faible qui est tombé à ses plus bas depuis trois ans sur une base pondérée. Les spéculateurs renforcent également ce mouvement par leurs achats", indique la banque Commerzbank dans une note d'analyse.
Vers 14H20 MT, l'euro valait 1,2280 dollar - après avoir grimpé vers 10H35 GMT à 1,2297 dollar, son niveau le plus élevé depuis le 19 décembre 2014.
Le prix du pétrole côté à New York était monté à son plus haut également depuis fin 2014 vendredi à la clôture terminant à 64,30 dollar, bénéficiant notamment de déclarations du ministre russe du pétrole Alexander Novak indiquant que son pays réfléchissait à une sortie graduelle de l'accord de réduction de la production de l'OPEP et que ce sujet serait discuté lors d'une réunion à Oman le 21 janvier.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, parmi lesquels la Russie, sont tenus jusqu'à la fin de l'année par un accord de réduction de leur production visant à rééquilibrer l'offre et la demande mondiale de pétrole brut et faire remonter ses prix.
"Si le président (américain) Donald Trump a suspendu les sanctions contre l'Iran pour encore 120 jours vendredi, il demande des amendements à l'accord nucléaire et a aussi menacé de réintroduire les sanctions dans quatre mois", soulignait la Commerzbank, ce qui contribuait à entretenir les craintes du marché sur une diminution possible des approvisionnements iraniens du marché.
(c) AFP