Le pétrole finit en hausse, l'Irak en faveur d'une prolongation des quotas
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a pris 40 cents à 50,73 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a avancé de 27 cents à 53,87 dollars sur le contrat pour livraison en juillet à l'Intercontinental Exchange (ICE).
Dernier élément en date sur ce sujet qui agite le marché depuis plusieurs semaines: l'Irak a approuvé la prolongation de neuf mois de la limitation de la production des pays membres de l'OPEP, qui vise à faire remonter les cours du brut, a indiqué lundi le ministre du Pétrole, Jabbar Al-Luaibi.
Au sein de l'OPEP, l'Irak, deuxième producteur du cartel, était un des derniers pays à ne pas avoir pris d'engagement formel en ce sens.
Le cartel pétrolier doit décider jeudi de la prolongation d'un accord de limitation des extractions entré en vigueur en janvier pour une durée initiale de six mois et auquel 11 pays producteurs, dont la Russie, se sont joints.
"Cela a déjà fait grimper les attentes sur cette rencontre", ont commenté les experts de Commerzbank dans une note.
Ces limites de production ont pour objectif de faire remonter le cours du baril en résorbant l'excès d'offre sur le marché.
Menace du schiste américain
Autre facteur, les cours ont franchit des seuils techniques vendredi et ont continué depuis sur leur bonne lancée, selon Kyle Cooper de IAF Advisors.
Le baril a terminé au-dessus de la barre symbolique des 50 dollars à New York vendredi, ce qui ne lui était plus arrivé depuis près d'un mois.
"Bien qu'il soit désormais largement attendu que l'OPEP et ses partenaires décident, lors de leurs réunions du 25 mai, de reconduire l'accord pour neuf mois, il reste à savoir comment le pétrole de schiste américain réagira", a par ailleurs prévenu Lukman Otunuga, de FXTM.
Le pétrole de schiste américain, dont l'arrivée sur le marché avait déséquilibré l'offre, avait dans un premier temps poussé le cartel à inonder le marché de brut pour faire chuter les prix et ruiner la coûteuse production américaine.
(c) AFP