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Le pétrole signe une séance sans conviction

prix du petrole NYC/Cours de clôtureNYC/Cours de clôture: Les cours du pétrole n'ont guère dégagé de tendance lundi, sans profiter de quelques perturbations au niveau de l'offre dans un contexte persistant d'attentisme sur l'évolution de la production mondiale.
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a cédé 13 cents à 53,20 dollars sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a pris 11 cents à 56,01 dollars sur le contrat pour livraison en mai à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"Rien n'a changé par rapport à la semaine dernière: le marché hésite entre, d'un côté, les actions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) (...) et, de l'autre, la hausse persistante de la production américaine", a résumé James Williams, de WTRG.

Du côté de l'OPEP, le marché surveille la bonne application d'accords de baisses de production entre les membres du cartel et d'autres pays comme la Russie.

Pour l'heure, les derniers chiffres en date, publiés la semaine dernière, montrent que l'OPEP tient bien ses quotas, même si certains investisseurs soulignent que c'est avant tout dû aux efforts de la seule Arabie saoudite, son membre dominant.

"Je n'ai jamais vu l'OPEP autant respecter des accords... C'est manifeste que l'Arabie saoudite veut rééquilibrer le marché", a salué M. Williams.

"Mais ce qui m'étonne, c'est que les cours n'ont semblé profiter ni des problèmes sur l'oléoduc de Kirkouk en Irak", objet d'une dispute entre le gouvernement régional kurde et les autorités centrales, "ni dans les ports libyens", un important site pétrolier ayant été pris par un groupe islamique, a-t-il reconnu.

"Il faut bien en conclure que les investisseurs sont frileux", a jugé M. Williams.

De fait, le marché reste sous le coup d'une reprise marquée de la production américaine, les Etats-Unis n'étant pas impliqués dans les accords internationaux de baisse de l'offre.

"Le nombre de puits en activité continue à monter, comme l'a souligné vendredi un rapport du groupe Baker Hughes, et cela contribue à lester le sentiment général sur les marchés", a écrit Tim Evans, de Citi.


Le dollar pèse

Du côté de la demande, l'actualité était tout aussi mitigée, le marché ne réagissant guère à un rapport de l'Agence internationale de l'Energie (AIE), bras énergétique de l'OCDE, tablant sur une nette reprise de la demande ces prochaines années.

Plus qu'à ces prévisions à long terme, les investisseurs ont semblé se laisser aller à quelques inquiétudes en ce qui concerne "la baisse des prévisions de croissance de la Chine", selon les experts de Commerzbank.

La Chine, premier importateur mondial de pétrole, a revu en baisse dimanche son objectif de croissance économique pour 2017, prenant acte de l'envolée de sa dette et d'une conjoncture morose à l'international.

Enfin, les investisseurs se préoccupent de "la force du dollar et ses effets sur les cours du pétrole", a rapporté Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinions.

Le billet vert, dont la force pèse sur les cours pétroliers car ils sont libellés en monnaie américaine, profite de la perspective d'une hausse des taux de la Réserve fédérale (Fed) dès la semaine prochaine.

En fin de compte, "c'est un peu dur de trouver une direction en début de semaine, le marché ayant trouvé un juste prix entre 50 et 55 dollars le baril", niveau auquel les cours évoluent depuis la fin 2016, a résumé M. Larry.

(c) AFP

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