Le pétrole monte un peu à New York dans un marché manquant d'éléments
Vers 13H05 GMT, le cours du baril "light sweet crude", référence américaine du brut, pour livraison en octobre, prenait 28 cents à 45,11 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Il ne se passe pas grand-chose de marquant et beaucoup d'investisseurs restent à l'écart", a résumé Carl Larry, de Frost & Sullivan.
"Les chances d'un accord de gel de la production (...) ne pourraient pas être plus maigres", ont écrit les experts de Commerzbank, minimisant l'annonce en début de semaine d'une volonté de coopérer entre l'Arabie saoudite, membre dominant de l'OPEP, et la Russie, gros producteur extérieur au cartel.
Ils mettaient en avant la volonté de l'Iran de poursuivre son retour sur le marché mondial, à la suite de la levée de sanctions, ainsi que le risque de reprise de la production au Nigeria, frappé par une vague de sabotage, et en Libye, théâtre d'une guerre civile.
En attendant, les investisseurs devraient se retourner vers les Etats-Unis, dont le département de l'Energie (DoE) publiera mercredi un rapport mensuel sur l'état du marché.
"Il est bien possible que le DoE révise en hausse ses estimations sur la production américaine, puisque les ouragans n'ont pour le moment provoqué aucune perturbation", ont prévenu les experts de Commerzbank. "Cela accroîtrait encore la surabondance."
Ensuite, les marchés prendront connaissance jeudi des chiffres hebdomadaires du DoE sur l'offre américaine, retardés d'une journée à la suite d'un jour férié lundi.
(c) AFP