Maurel et Prom tombe dans le rouge en 2015, affecté par la chute du pétrole
Le groupe, qui vient d'absorber son ancienne filiale nigériane MPI, a accusé une perte nette de 95 millions d'euros, contre un bénéfice net de 13 millions d'euros en 2014.
Le résultat opérationnel courant a fondu de 265 millions à 9 millions, pour un chiffre d'affaires (déjà publié) divisé par deux à 276 millions.
Le groupe a aussi été pénalisé par un recul de sa production de pétrole au Gabon, sa principale zone d'extraction, en raison des arrêts et des limitations de pression sur l'oléoduc d'évacuation.
En part du groupe, celle-ci s'est élevée à 17.078 barils par jour, contre 20.014 b/j l'année précédente, à un prix moyen de 47,1 dollars le baril. En incluant le gaz, elle s'est établie à 18.367 b/j.
Au total, Maurel et Prom a vendu 5,8 millions de barils sur l'année écoulée, soit 16% de moins en un an.
Maurel et Prom anticipe toutefois une nette hausse de sa production à 28.000 b/j en 2016, dont 22.400 en part du groupe, tout en poursuivant la réduction de ses coûts pour affronter un marché dégradé.
En complément des efforts déployés sur les activités de production et afin de prendre en compte l'environnement actuel de prix bas, Maurel et Prom a décidé d'abandonner la majeure partie de son activité d'exploration, avec un budget réduit de 46% à 17 millions de dollars, a expliqué la compagnie, selon laquelle cette activité devrait suivre la même tendance en 2017.
Dans la production, les investissements s'élèveront à 43 millions de dollars.
Après la fusion avec MPI, approuvée en assemblée générale en décembre, Maurel et Prom avait indiqué qu'il continuerait à étudier les partenariats possibles pour se développer et affronter cette période difficile.
(c) AFP