Eni prévoit d'accélérer la cadence jusqu'en 2025, avant de passer à autre chose
Le groupe a fait cette annonce à l'occasion de la présentation de son nouveau plan stratégique, marqué par "une réduction significative de l'empreinte carbone de son portefeuille".
Le groupe s'est fixé un objectif de réduction de 80% des émissions nettes de gaz à effet de serre de ses produits énergétiques d'ici 2050, "bien au-delà du seuil de 70% indiqué par l'Agence internationale d'énergie (AIE), a-t-il souligné.
"La stratégie que nous annonçons aujourd'hui représente un pas fondamental (...) L'Eni du futur sera encore plus orienté vers le développement durable", a commenté son patron Claudio Descalzi, cité dans le communiqué.
Son portefeuille sera "plus équilibré" avec le développement d'activités d'énergies renouvelables et d'économie circulaire, alors que la production pétrolière et gazière atteindra "un plateau en 2025, puis sera amenée à se réduire dans les années suivantes, principalement la composante pétrolière", a-t-il dit.
M. Descalzi avait souligné en octobre qu'il n'y avait pas d'avenir "à moyen-long terme" pour les entreprises uniquement actives dans le secteur du pétrole et du gaz.
La production de gaz représentera environ 60% de sa production d'hydrocarbures en 2030 puis 85% en 2050.
Le géant italien, qui a placé l'exploration et la mise au jour de nouveaux gisements au coeur de sa stratégie, s'est fixé comme objectif de découvrir l'équivalent de 2,5 milliards de barils d'ici 2023. Ceci permettra de soutenir la hausse de son production à un rythme annuel de 3,5%.
Le groupe a par ailleurs confirmé une hausse de 3,6% de son dividende au titre de 2019, à 86 centimes d'euro par action.
(c) Afp