Le pétrole rebondit après une lourde chute
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a gagné 98 cents pour terminer à 57,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour janvier, la référence américaine, s'est apprécié de 96 cents pour finir à 47,20 dollars.
Les investisseurs s'inquiètent depuis début octobre de voir à la fois se multiplier les signes d'un ralentissement de l'économie mondiale, qui se traduirait par une baisse de la demande en énergie, et parallèlement la recrudescence de la production de brut dans certains pays.
"L'OPEP n'en a pas fait assez", a jugé Neil Wilson, analyste pour Markets.com, alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires se sont mis d'accord début décembre pour diminuer leur production d'environ 1,2 million de barils par jour (mbj) à partir de janvier.
Mais ces coupes doivent entrer en vigueur le mois prochain, et la production est actuellement proche de ses records aux États-Unis, en Russie et en Arabie saoudite.
Le plongeon de mardi était toutefois surtout de nature technique selon Bill O'Grady, de Confluence Investment: les investisseurs qui se sont endettés pour parier sur une hausse des cours ne pouvaient plus assurer leurs arrières après une baisse du prix du baril de plus de 35% depuis début octobre et ont été obligés de se délester de leurs positions.
Il n'est pas étonnant selon lui de voir les cours rebondir après une telle chute, et ce malgré les chiffres hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Lors de la semaine achevée le 14 décembre, les réserves commerciales de brut ont en effet baissé de 500.000 barils aux États-Unis alors que les analystes anticipaient un repli beaucoup plus marqué de 2,5 millions de barils.
Les stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont en revanche baissé de 4,2 millions de barils alors que les analystes prévoyaient une progression.
(c) AFP