Le pétrole recule dans un marché incertain
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 75,04 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 34 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat en juillet cédait 29 cents à 65,23 dollars une heure après son ouverture.
L'attention des marchés se retournait vers l'Iran, alors que les exportations du pays vont être mises à mal par l'annonce américaine d'une sortie de l'accord de 2015 sur le nucléaire.
"Les efforts de l'Union européenne d'obtenir des États-Unis des permissions pour faire affaire avec l'Iran risquent fort d'être mises à mal par les dernières annonces du pays", ont commenté les analystes de Commerzbank.
Téhéran a annoncé mardi la mise en route d'un plan visant à augmenter sa capacité à enrichir l'uranium.
"L'offre de l'OPEP est sous pression en raison de ces incertitudes entourant l'Iran mais également de la baisse de production vénézuélienne", ont commenté les analystes du courtier Sucden.
Alors que la presse a rapporté que le groupe pétrolier de l'Etat vénézuélien n'allait pas être en mesure de respecter ses engagements auprès de certains de ses clients, le gouvernement a affirmé être en mesure d'augmenter sa production si l'OPEP assouplit son accord.
Pour la semaine achevée le 1er juin, les analystes tablent sur une baisse des stocks de brut de 2,1 millions de barils mais sur des hausses des réserves d'essence (+500.000 barils) et de ceux d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage, +800.000 barils), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP