Le pétrole recule face à une possible remontée de la production de l'Opep
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a terminé à 78,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 1,01 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance a cédé 1,13 dollar, pour finir à 70,71 dollars.
Maintenant que le prix du Brent est passé au-dessus de 80 dollars et celui du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. au-dessus de 70 dollars, et que l'offre en provenance de l'Iran et du Venezuela pourrait nettement baisser, les deux poids lourds de l'accord, la Russie et l'Arabie saoudite, pourraient décider de relancer leurs extractions à l'occasion de la prochaine réunion de l'OPEP et de ses partenaires fin juin à Vienne.
Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a ainsi affirmé jeudi qu'une relance de la production dépendrait du marché et serait sur la table fin juin, a rapporté l'agence Bloomberg.
Elle pourrait notamment permettre de compenser la baisse des exportations iraniennes et vénézuéliennes, deux producteurs de l'OPEP qui font actuellement face à de nouvelles sanctions américaines.
Les cours du pétrole sont restés en baisse après l'annonce en cours de séance de l'annulation de la rencontre entre les présidents américain Donald trump et nord-coréen Kim Jong un.
"Cette nouvelle péripétie accentue le risque géopolitique mais le marché a déjà intégré dans ses prix un environnement de risques élevés et la Corée du Nord n'est pas en tant que tel un grand acteur sur le marché pétrolier", remarque M. Frazer.
"Même si elle s'explique par une baisse des exportations et une hausse des importations, cette augmentation des réserves est bien plus importante que ce à quoi on s'attendait", souligne M. Frazer.
(c) AFP