Le pétrole soutenu par l'Opep sur la semaine
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 61,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 59 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre gagnait 43 cents à 54,97 dollars.
Le Département américain de l'Energie (DoE) a fait état mercredi d'une baisse des réserves de brut mais aussi d'essence et de produits distillés aux Etats-Unis.
"La baisse des réserves semble plutôt être due à une baisse des importations qu'à une demande très forte", ont cependant estimé les analystes de Capital Economics, qui "doutent que les prix resteront à ces niveaux pour longtemps".
L'OPEP s'est engagée avec d'autres producteurs dont la Russie à restreindre sa production pour limiter l'offre d'or noir et soutenir les prix. L'accord court actuellement jusque mars 2018.
Les marchés ont vu l'annonce jeudi par l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, d'une hausse de ses tarifs vers l'Asie comme un nouveau signe du rééquilibrage du marché.
Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, s'est rendu en Arabie saoudite, et les deux figures de proue de l'accord ont réaffirmé leur dévouement au rééquilibrage des marchés.
"En plus de l'Arabie saoudite et de la Russie, l'Iraq a aussi une nouvelle fois confirmé être en faveur d'une prolongation de l'accord, ajoutant ainsi une voix de poids dans cette direction", a indiqué Gene McGillian, de Tradition Energy.
Cependant, les annonces n'ont pas convaincu tous les acteurs du marché.
"Nous doutons qu'un accord formel soit annoncé le 30 novembre (jour des réunions de l'OPEP seule et avec ses partenaires). Ils peuvent assurer de leur volonté d'étendre l'accord jusqu'à fin 2018, mais avec un baril à 60 dollars, la pression est bien moins forte", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
(c) AFP