Le pétrole baisse à New York, le marché se tournant vers l'Opep
Vers 14H35 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet cédait 35 cents à 49,13 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché pétrolier poursuit ainsi un léger repli entamé en fin de séance précédente, après avoir franchi jeudi en cours d'échanges le seuil des 50 dollars le baril pour la première fois depuis octobre à New York.
L'Arabie saoudite, membre dominant du cartel, ne donne guère de signe de vouloir réduire son offre, en particulier face à l'intrangiseance de l'Iran, autre membre de l'OPEP et grand rival régional de Ryad, qui n'est prêt à aucune concession au moment où il fait son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions.
L'OPEP "va préférer continuer à récupérer des parts de marchés" par une politique de production élevée, a avancé M. Lipow. "On assiste déjà à des exportations sans précédent d'Irak, une accélération persistante de la production iranienne (...) et on s'attend à voir plus de pétrole arriver d'Arabie Saoudite, où a pris fin la saison de maintenance de plusieurs gisements pétroliers."
Certains analystes préviennent que le récent passage à plus de 50 dollars le baril risquait de valider enfin la stratégie de l'OPEP, qui dure depuis l'automne 2014, tout en encourageant les producteurs américains à faire repartir leur activité.
"Après tout, à plus de 50 dollars le baril, les producteurs de schiste vont être de plus en plus nombreux à réaliser qu'il est profitable (...) de se remettre à creuser" en vue d'accélérer leur production, ont prévenu les experts de Commerzbank.
(c) AFP