Le pétrole recule légèrement au terme d'une nouvelle semaine de hausse l'ayant vu dépasser les 50 dollars
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,17 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 42 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance lâchait 25 cents à 49,23 dollars.
Le pétrole a finalement atteint et a réussi à briser le niveau psychologique des 50 dollars cette semaine. Ce niveau était de plus en plus devenu un point de focalisation parmi les investisseurs qui, combiné avec les multiples interruptions de production non planifiées, a soutenu le marché au cours des deux dernières semaines, relevait Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
A tel point, poursuivait l'analyste, que la traditionnelle corrélation entre le prix du brut et le dollar a pu être brisée, le pétrole poursuivant sa marche en avant en dépit du vent contraire créé par le renforcement de la devise américaine.
Cependant, une fois que le niveau (des 50 dollars) a été dépassé, le fait qu'aucune suite n'a été donnée au mouvement d'achat a soulevé quelques sourcils et les vendeurs ont rapidement émergé, résumait M. Hansen.
En effet, de nombreux observateurs estimaient que si les cours du brut devaient progresser davantage, cela pourrait compromettre la baisse continue de la production américaine constatée depuis plusieurs mois, en encourageant potentiellement les producteurs qui ont des coûts élevés, notamment ceux qui font du pétrole de schiste, à revenir sur le marché.
Après tout, à plus de 50 dollars le baril, les producteurs de schiste vont être de plus en plus nombreux à réaliser qu'il est profitable (...) de se remettre à creuser en vue d'accélérer leur production, prévenaient ainsi les experts de Commerzbank.
(c) AFP