Le bas prix du pétrole, une chance pour les économies du Golfe
Avec des prix bas (...), c'est le bon moment de réduire les subventions sur les produits pétroliers, a déclaré le ministre koweïtien des Finances Anas Saleh lors du Forum économique mondial.
Lors d'un débat sur l'avenir des réformes économiques dans le monde arabe, M. Saleh, qui occupe les fonctions de ministre du Pétrole par intérim, a également estimé que le prix bas du pétrole rendrait moins pénible, pour les consommateurs, la levée des subventions sur les produits pétroliers.
Nous devons repenser les réformes majeures qui feront en sorte que nos budgets ne dépendent pas des recettes pétrolières, a-t-il dit.
Après avoir libéralisé les prix en juin dernier, les Emirats cherchent à lever les subventions sur d'autres produits et services, a poursuivi M. Mazroui, citant l'exemple des subventions encore existantes sur l'électricité.
C'est malsain, a-t-il dit, parlant du gaz vendu à des fournisseurs d'électricité avec un taux de subvention. Il a souligné la nécessité d'appliquer les prix du marché international.
Le chef du Bureau du développement économique de Bahreïn, Khalid al-Roumaihi, est même allé plus loin, qualifiant la chute des recettes pétrolières comme une bénédiction déguisée car elle fournit une chance pour les réformes.
Contrairement aux Emirats et au Koweït, Bahreïn est un petit exportateur de pétrole. Il a récemment augmenté de plus de 50% les prix de l'essence, après avoir réduit les subventions sur les produits énergétiques.
Le Koweït a commencé à vendre du gazole et du kérosène au prix du marché début 2015 et jeudi, l'émir a annoncé des projets pour faire augmenter les prix du pétrole, de l'électricité et de l'eau.
(c) AFP