Le pétrole encore soutenu par les tensions en mer Rouge malgré une hausse des stocks américains
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février a terminé en progrès de 0,59% à 79,70 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février également, dont c'est le premier jour de cotation, a grappillé 0,37% à 74,22 dollars.
Mardi, les rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, ont dit vouloir poursuivre leurs attaques sur les navires commerciaux qu'ils estiment "liés à Israël", en guerre avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, à la suite de son attaque sanglante et inédite du 7 octobre sur le territoire israélien.
Les attaques se concentrent en particulier près du détroit stratégique de Bab al-Mandeb, qui sépare la péninsule arabique de l'Afrique, et constitue une route commerciale cruciale dans le transport d'hydrocarbures.
🛢️ L'impact des risques géopolitiques sur les cours a toutefois été amoindri par la publication des stocks hebdomadaires américains. Ces réserves de brut ont augmenté la semaine dernière aux États-Unis, contrairement aux attentes des analystes, selon des chiffres publiés par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Durant la semaine achevée le 15 décembre, les stocks ont gonflé de 2,9 millions de barils, alors que les analystes prévoyaient une baisse de quasiment autant.
Les stocks d'essence également ont progressé de 2,7 millions de barils, bien plus que l'augmentation de 1,35 million de barils attendues.
Cette évolution reflète une production de brut record de la part des États-Unis (13,3 millions de barils par jour) associée à un fléchissement de la demande d'hydrocarbures la semaine dernière. Il y a une réduction de la demande de chauffage du fait d'un temps plus clément en Europe mais aussi aux États-Unis, ont noté les analystes de Rystad Energy.
(c) AFP