Le pétrole Brent perd 10%, au plus bas depuis début 2016
Vers 11H55 GMT (12H55 à Paris), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai est tombé à 30,22 dollars à Londres, en baisse de 10,66% par rapport à la clôture de vendredi, un niveau bas plus vu depuis février 2016.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour avril chutait de 8,04%, à 29,18 dollars, toujours au-dessus de son dernier plancher atteint lundi dernier à 27,34 dollars.
"Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. menace désormais de passer sous les 30 dollars", a averti Craig Erlam, analyste de Oanda.
"L'offre et la demande prennent une direction opposée comme rarement vu auparavant", a de son côté résumé Bjarne Schieldrop, analyste de SEB, un phénomène qui exerce une pression très forte sur les prix des deux barils de référence.
Les cours sont en effet pris en étau entre les perspectives d'une demande mondiale ralentie par les mesures instaurées par les États pour enrayer la propagation du Covid-19 et des pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) livrant une guerre des prix avec leur allié russe.
Cette lutte acharnée pour sauver ses parts de marchés a démarré quand l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, deux alliés majeurs au sein du cartel, ont annoncé leur intention d'inonder les marchés mondiaux d'or noir après le refus le 6 mars de leur allié russe de limiter davantage la production d'or noir pour soutenir les cours.
Sur le front de la pandémie, l'explosion du nombre de cas de contaminations, particulièrement en Europe, tétanise les places financières, qui redoutent une récession économique mondiale, accentuant la pression sur les cours du brut.
(c) AFP