Le pétrole recule malgré un plongeon des stocks de brut aux Etats-Unis
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en septembre a reculé de 0,89 dollar, ou 1,57%, pour terminer à 55,88 dollars.
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison à la même échéance a cédé 0,65 dollar, ou 1,02%, pour clôturer à 63,18 dollars.
Cette baisse "n'est a priori liée à aucune nouvelle particulière", a estimé John Kilduff, courtier en matières premières pour Again Capital. Elle est même un peu étonnante "car elle fait suite à un rapport de nature à faire monter les prix, avec une forte baisse des stocks de brut, et une solide demande d'essence", a-t-il ajouté.
Il est possible, selon lui, que les prix se soient repliés quand le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a dépassé le seuil technique de 57,50 dollars.
"J'imagine que certains acteurs du marché ont voulu engranger quelques profits après avoir réalisé que le recul marqué de la production et des stocks aux États-Unis ne serait que temporaire puisqu'il est la conséquence du passage de la tempête tropicale Barry" sur le Golfe du Mexique et ses côtes mi-juillet, a pour sa part avancé Phil Flynn, spécialiste du marché de l'énergie pour Price Futures Group.
La plupart des plateformes en mer avaient alors dû être évacuées et la navigation des pétroliers avait été temporairement ralentie dans la zone.
Résultat: lors de la semaine achevée le 19 juillet, les réserves commerciales de brut ont baissé de 10,8 millions de barils pour s'établir à 445,0 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg prévoyaient un recul plus modéré de 4,3 millions de barils.
Les acteurs du marché restaient par ailleurs attentifs à l'évolution de la situation dans le Golfe persique, qui traverse une nouvelle période de turbulences depuis l'arraisonnement par l'Iran du Stena Impero, un pétrolier suédois battant pavillon britannique, survenu quinze jours après celui du pétrolier iranien Grace 1 par les autorités britanniques.
Téhéran a laissé entendre mercredi être ouvert à un échange de pétroliers avec Londres.
(c) AwP