Le pétrole stable, affaibli par la production américaine
Vers 11H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 63,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait un cent à 60,98 dollars.
Le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a ainsi fait état mercredi d'une hausse des stocks de brut et d'essence alors que la production quotidienne avait augmenté.
Le rapport mensuel de la même agence, qui donnait les données pour décembre et novembre, montre pour sa part une production plus importante que dans les rapports hebdomadaires, justifiant les inquiétudes des analystes qui estimaient que l'EIA était jusqu'à présent trop prudente.
"Le bond de la production américaine, qui a fait baisser les prix du brut aux Etats-Unis, a dopé les exportations du pays", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM, qui souligne que "les Etats-Unis rognent les parts de marché de l'OPEP en Asie".
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres producteurs, dont la Russie, sont engagés dans un accord de limitation de la production pour rééquilibrer le marché mondial.
Si cet effort, entamé en 2017 et déjà renouvelé jusqu'à fin 2018, a permis aux prix de remonter l'année dernière, certains analystes craignent que le cartel et ses partenaires reprennent leur production pour ne pas perdre leur main sur le marché asiatique.
(c) AFP