Le pétrole recule face aux productions des Etats-Unis et de l'Opep
Vers 10H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 56,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 52 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre cédait 57 cents à 51,10 dollars.
La force du dollar pénalise les investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter des barils, dont le prix est fixé en monnaie américaine.
Aux Etats-Unis, "le dernier décompte des puits actifs a vu un retour à la hausse, avec six puits de plus en activité sur la semaine (selon le décompte de l'entreprise Baker Hughes, qui avait fait état de plusieurs semaines de baisse, ndlr)", ont expliqué les analystes de JBC.
Alors que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) s'est engagée, en compagnie d'autres producteurs comme la Russie, à limiter sa production jusqu'à la fin du premier trimestre 2018, les entreprises privées américaines profitent des hausses des prix pour relancer leurs activités plus coûteuses quand les cours du baril les rendent rentables.
"L'EIA (Agence américaine d'information sur l'énergie, branche du Département américain de l'Energie ou DoE) a publié ses données mensuelles sur le pétrole ce week-end, et la production américaine aurait grimpé de 140.000 barils par jour en juillet. Cette hausse est largement due à la hausse de la production du golfe du Mexique", ont rapporté les analystes de JBC Energy.
Enfin, les analystes retenaient un rapport de presse sur la production de l'OPEP, qui fait état d'une légère hausse de 50.000 barils par jour de la production du cartel en septembre.
(c) AFP