Pétrole: le roi Salmane d'Arabie saoudite attendu jeudi en Russie
"Nous attendons le roi en visite le 5 octobre", a indiqué M. Ouchakov, sans donner plus de détails.
La Russie et l'Arabie ont aplani leurs désaccords ces derniers mois quant à la chute des prix des hydrocarbures, dont leurs économies sont très dépendantes.
Les principaux producteurs de pétrole membres ou non de l'OPEP se sont mis d'accord fin 2016 pour réduire leur production d'environ 1,8 million de barils par jour pendant six mois. L'entente a été prolongée de neuf mois supplémentaires.
Cet accord avait fait grimper les prix, qui tournent actuellement autour de 55 dollars le baril.
L'économie de l'Arabie saoudite, tout comme celle de la Russie, dont la production de pétrole est quasiment au coude à coude avec Ryad, ont été durement frappées par la baisse des prix de l'or noir commencée à la mi-2014.
Alors que l'activité économique saoudienne s'est contractée pour le deuxième trimestre consécutif, principalement en raison de la faiblesse des prix du brut, le roi Salmane chercherait à s'assurer du soutien de la Russie pour faire prolonger la réduction de production jusqu'à ce que les prix de pétrole se stabilisent, selon des experts.
Pour financer ces déficits, Ryad a déjà réduit ses subventions publiques, eu recours à des emprunts sur les marchés international et intérieur et retiré environ 245 milliards de dollars de ses réserves.
La Russie, dont l'économie visée par des sanctions occidentales est également très dépendante des revenus pétroliers, s'est dite favorable fin septembre à la poursuite d'une action "concertée" avec l'OPEP sur le pétrole.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine s'était rendu en 2007 pour la première fois à Ryad.
(c) AFP