Le pétrole porté par la baisse des stocks de brut aux Etats-Unis
Le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre, dont c'est le premier jour de cotation, a progressé de 58 cents pour clôturer à 48,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à la même échéance a fini à 52,57 dollars, en hausse de 70 cents par rapport à la clôture de mardi.
Ce recul était en ligne avec les attentes des analystes.
Les réserves d'essence ont, elles, diminué de 1,2 million de barils et celles de produits distillés sont restées stables.
La production de brut dans le pays a de son côté augmenté de 26.000 barils par jour, à 9,528 millions de barils par jour (mbj).
"Beaucoup s'attendaient à ce que ce chiffre soit plus élevé", a remarqué Robert Yawger, de Mizuho USA. "L'idée générale qu'on retire du rapport est qu'on a moins de brut sur le marché que ce qu'on pensait", a-t-il ajouté.
Les investisseurs surveillent désormais, selon lui, l'évolution dans le Golfe du Mexique de la tempête tropicale Harvey, qui devrait toucher la côte texane vendredi.
"Les réserves de brut pourraient reculer encore plus fortement au cours des prochains jours", a-t-il ajouté.
"Les importations venues d'Arabie saoudite ont augmenté de 130.000 barils par jour", ont noté les analystes de Natixis.
La production et les exportations des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sont scrutées par les marchés. Le cartel semble peiner depuis le début de l'été à respecter l'accord de limitation de la production décidé fin 2016 dans le but de limiter l'offre sur le marché mondial et tenter de redresser les prix du baril.
"Est-ce qu'ils vont décider de poursuivre leur accord au-delà du premier trimestre 2018? On ne sait pas", a noté Bart Melek de TD Securities.
Dans ce contexte, "l'annonce d'une hausse significative des exportations de l'Arabie saoudite, le chef de file de l'OPEP, vers la Chine en juillet alimente l'ambiguïté sur la volonté des membres de l'OPEP de respecter l'accord", a-t-il estimé.
(c) AFP