Le pétrole en légère baisse dans un marché prudent
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 11 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 20 cents à 48,21 dollars.
"Si nous nous fions aux données sur les stocks, le rapport de cette semaine (du Département américain de l'Energie, ou DoE, ndlr) était encourageant pour le brut et pour l'essence, mais neutre pour les produits distillés", ont résumé les analystes de Société Générale.
Les réserves de brut ont reculé de 3,3 millions de barils, celles d'essence de 1,2 million de barils tandis que celles de produits distillés sont restées stables, selon les données hebdomadaires du DoE pour la semaine achevée le 18 août.
"La saison de la conduite des Etats-Unis, qui a fait s'accentuer ces baisses des réserves, devrait s'achever en septembre et en octobre et cela pourrait faire grimper les exportations américaines, surtout que l'écart entre le Brent et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. est particulièrement élevé", ont ajouté les analystes de Société Générale.
Les analystes gardaient par ailleurs un oeil sur la situation en Libye, où la production du plus grand champ pétrolier du pays, al-Sharara, reste perturbée, selon des informations de l'agence Bloomberg.
"Sur l'année, la production libyenne a bondi, comme celle du Nigeria. Cela met à mal les efforts de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole)", ont souligné les analystes de Danske Bank.
(c) AFP