Le pétrole essaie de reprendre ses esprits après sa chute liée à l'Opep
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 51,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 34 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cotait 49,17 dollars, en progression de 27 cents.
Un certain nombre d'investisseurs espéraient que l'OPEP et ses partenaires producteurs de pétrole aillent plus loin qu'un simple prolongement de neuf mois de l'accord de réduction de la production conclu en fin d'année dernière. Aussi les nouvelles qui ont scandé la journée jeudi en provenance de Vienne ont-elles entraîné un important mouvement de vente sur le marché de l'or noir.
"Avec le recul, il est clair qu'un pan important du marché avait anticipé des réductions plus importantes" de production, jugeait Bjarne Schieldrop, expert des matières premières chez SEB Markets. "La communication de l'Arabie Saoudite avant la réunion a été clairement mal interprétée", a-t-il résumé.
D'après lui, des positions spéculatives avaient été prises par nombre d'investisseurs qui tablaient sur des quotas plus restrictifs, aussi lorsque la réalité de la décision de l'OPEP est-elle apparue, les cessions ont été massives.
"La question des prix du pétrole prend toute la place" sur le marché depuis jeudi, a déclaré à l'AFP Will Hamlyn, analyste chez Manulife Asset Management, constatant que la position de l'OPEP entraînait "de la volatilité".
La décision annoncée jeudi par les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, consiste à maintenir leurs quotas de production de pétrole jusqu'en mars 2018 dans le but de réduire les stocks mondiaux et de soutenir les prix.
(c) AFP