Le pétrole remonte avant les réserves américaines
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 56,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 28 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril gagnait 19 cents, à 54,20 dollars.
Les cours de l'or noir effaçaient leurs pertes de la veille mais restaient solidement ancrés dans la fourchette étroite dans laquelle les prix évoluent depuis le début de l'année, alors que les investisseurs attendaient la publication hebdomadaire du DoE sur les réserves des Etats-Unis.
Selon un consensus d'analystes établi par Bloomberg, les réserves de brut au 24 février auraient augmenté de 3 millions de barils.
"Les réserves américaines grimpent depuis le début de l'année et une nouvelle hausse hebdomadaire pourrait pousser les prix plus bas. Pour l'instant, les prix restent au-dessus de 50 dollars car les cours restent stables malgré les hausses des stocks. Cela pourrait changer rapidement", a prévenu Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.
Par ailleurs, les marchés digéraient les données du gouvernement du Nigeria sur la production du pays, qui a été exempté d'une limitation de sa production par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans le cadre de son accord pour abaisser l'offre mondiale."Selon l'organisme gouvernemental en charge de la production de pétrole, le Nigeria produit 2,1 millions de barils par jour, soit une hausse de 600.000 barils par jour par rapport au plus bas atteint en août", a noté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
"Si aucun pipeline n'explose, la hausse de la production du Nigeria, de la Libye, du Canada et des Etats-Unis représentera une hausse de 1,1 million de barils par jour par rapport à fin 2016", ce qui entamera fortement l'effort de l'OPEP pour limiter l'offre, a ajouté l'analyste.
(c) AFP