Le pétrole monte un peu à New York avant les stocks aux USA
Vers 14H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, prenait 27 cents à 54,28 dollars sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Comme tous les mercredis, les marchés pétroliers attendent les données hebdomadaires sur l'offre américaine de la part du département de l'Energie (DoE), qui fait état depuis plusieurs semaines de réserves de brut à un niveau sans précédent.
Les investisseurs ont déjà pu assimiler les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API) qui ont été "mitigées" selon les termes de Tim Evans de Citi, avec une nouvelle hausse sans surprise des stocks de brut, mais surtout une progression inattendue de ceux d'essence.
Un consensus d'analystes établi par Bloomberg estime en effet de façon médiane que les réserves de brut ont augmenté de trois millions de barils la semaine dernière mais que celles d'essence ont reculé de 1,5 million de barils et celles de produits distillés (fioul...) de 750.000 barils.
"Les réserves américaines grimpent depuis le début de l'année et une nouvelle hausse hebdomadaire pourrait pousser les prix plus bas", a prévenu Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.
La production des Etats-Unis inquiète elle aussi car elle repart franchement, les compagnies locales semblant profiter de l'accord de baisse de production entre d'autres pays, notamment les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pour faire repartir leur propre activité.A ce titre, "le marché semble toujours compter sur le fait que l'OPEP va continuer à bien respecter" ces accords, a rapporté Kyle Cooper, de IAF Advisors.
Ces pactes imposent des quotas précis de production depuis le 1er janvier et les derniers chiffres en date, publiés mardi sur la production de février, étaient plutôt engageants.
"Selon des chiffres de Reuters, les onze pays signataires au sein de l'OPEP ont réduit leur production de 1,098 million de barils par jour (mbj) par rapport au niveau de référence", ont écrit les experts de Commerzbank, notant néanmoins que le respect des accords était disparate entre les différents membres, avec beaucoup d'efforts de la part de la seule Arabie saoudite.
(c) AFP