Le pétrole tente de se reprendre mais reste sous pression
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 44,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 70 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juin prenait 42 cents à 43,86 dollars.
En effet, les observateurs s'attendent globalement à ce que le nouveau ministre poursuive la stratégie de protection de parts de marché à l'oeuvre dans le royaume, le premier exportateur mondial de brut.
Dans ce mouvement de baisse, le Brent et le WTI sont tombés mardi en début d'échanges asiatiques à 43,33 dollars et 43,03 dollars, des plus bas en respectivement trois et deux semaines.
Ainsi, si les cours se reprenaient un peu mardi grâce à quelques achats à bon compte, ils restaient sous la pression d'une offre surabondante et d'une demande terne, notaient des analystes.
Pour les analystes de Commerzbank, "les cours devraient continuer de baisser, car les récentes interruptions de production observées au Canada, en Libye et au Venezuela, ne portent pas les prix à la hausse mais les empêchent surtout de baisser encore plus".
Les investisseurs attendaient la publication mardi après la fin des échanges européens des données sur les réserves américaines de brut établies par la fédération professionnelle du secteur pétrolier API pour la semaine dernière, avant le rapport hebdomadaire officiel de mercredi.
(c) AFP