Le pétrole lâche un peu de lest à l'ouverture à New York
Vers 13H15 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre cédait 14 cents à 45,92 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"La production a baissé de 125.000 barils par jour, surtout à cause de l'Arabie saoudite (..) en raison d'une baisse de l'utilisation domestique, mais sur un an la production reste en hausse de 1,5 million de barils par jour par rapport à il y a un an", a noté M. Flynn.
Toutefois il a estimé que le marché avait des chances de rester prudent, car cette semaine "la Réserve fédérale a mis sur la table la possibilité d'une hausse des taux d'intérêt en décembre et cela serait mauvais pour les cours", qui sont libellés en dollars et souffriraient d'une revalorisation du billet du vert.
Enfin, le marché tentait d'analyser les résultats des deux géants pétroliers ExxonMobil et Chevron, qui ont annoncé des résultats en forte baisse mais meilleurs que prévu.
"Après avoir progressé sans raison évidente, les prix du pétrole défendent les positions hautes", relevaient pour leur part les analystes de Commerzbank, évoquant le bond spectaculaire des cours de mercredi, qui a dépassé 6% pour le WTI en dépit de chiffres mitigés sur l'état des réserves de brut aux Etats-Unis.
Le ministère de l'Energie américain a annoncé une nouvelle hausse des stocks de brut durant la semaine du 23 octobre, mais légèrement inférieure aux attentes et assortie d'un recul des réserves d'essence et de produits distillés.
Mais selon les analystes de Commerzbank, malgré des informations faisant état sporadiquement d'une diminution des stocks, le schéma global actuel d'une offre excédentaire sur le marché du brut reste inchangé.
Ils estiment que les prix du Brent coté à Londres et du WTI coté à New York vont continuer à fluctuer respectivement autour de 49 et 46 dollars le baril, des niveaux auxquels ils évoluent déjà depuis deux mois.
(c) AFP