Le pétrole ouvre en légère hausse à New York dans un marché frileux
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre prenait 46 cents à 44,61 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), sans effacer la nette baisse de la veille.
"Il y a tout simplement trop de chiffres asiatiques à assimiler pour le marché pétrolier", a-t-il ajouté, les estimant dans l'ensemble négatifs, entre une chute des prix à la production et une baisse des ventes de véhicules en août en Chine, ainsi qu'un mauvais indicateur avancé sur l'industrie japonaise.
De plus, "la banque centrale de Nouvelle-Zélande", un pays exposé à la chute des cours de l'énergie, "a abaissé son taux d'intérêt, ce qui souligne les difficultés des matières premières", a ajouté M. Kilduff.
Le marché pétrolier est d'autant plus prudent qu'il attend aux Etats-Unis les chiffres hebdomadaire sur l'état des réserves et de la production, publiés à 15H00 GMT par le département de l'Energie (DoE).
Pour le moment, la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) "a fait état d'une hausse supérieure aux attentes des réserves américaine de brut, de 2,1 millions de barils", dans ses propres estimations, publiées mardi après la clôture, ont rapporté les experts de Commerzbank.
Les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendent de leur côté, selon des prévisions médianes, à un gonflement des stocks de brut de 900.000 barils.
Les réserves d'essence auraient baissé de 150.000 barils la semaine dernière, tandis que les stocks de produits distillés (diesel, fioul de chauffage, kérosène, etc.) auraient progressé de 900.000 barils, selon Bloomberg.
Dans un rapport mensuel publié mercredi, séparément de ses chiffres hebdomadaires, le DoE n'a pour le moment guère encouragé le marché en "révisant de façon inattendue ses prévisions de demande à la baisse" pour 2015 et 2016, ce qui a éclipsé un léger déclin de ses estimations sur la production américaine, ont noté les experts de Commerzbank.
Rare élément encourageant dans ce contexte frileux, le Qatar a indiqué jeudi que la proposition vénézuélienne d'un sommet des pays producteurs de pétrole pour soutenir les prix du brut était à l'étude.
(c) AFP