USA: les stocks de pétrole brut montent plus que prévu, de 2,6 MB au 04/09
Lors de la semaine achevée le 4 septembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 2,6 millions de barils pour atteindre 458,0 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une hausse de seulement 900.000 barils.
Le DoE publie habituellement le mercredi ses chiffres sur les réserves, mais ils ont été reportés d'une journée en raison d'un jour férié lundi, pour la fête du Travail.
Les réserves de brut restent "proches de niveaux pas vus à cette période de l'année depuis au moins 80 ans", a souligné une nouvelle fois le DoE. Elles enregistrent une progression de 27,7% par rapport à la même période de l'an dernier.
Les réserves d'essence ont, de leur côté, augmenté de 400.000 barils, alors que les analystes de Bloomberg annonçaient une baisse de 150.000 barils. L'API s'attendait en revanche à une hausse plus élevée, de 700.000 barils.
Elles sont en hausse de 1,0% par rapport à la même période de 2014, mais restent dans le milieu de la fourchette moyenne en cette époque de l'année.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont augmenté d'un million de barils, un chiffre proche de l'avancée de 900.000 barils que prévoyaient les analystes de Bloomberg, ainsi que de la progression de 800.000 barils annoncée par l'API.
Ils progressent de 18,4% par rapport à la même époque en 2014, et sont, comme l'essence, au milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
- Baisse à Cushing
Très surveillée par les analystes, la production américaine a décliné pour la cinquième semaine de suite, à raison de 83.000 barils par jour (b/j), à 9,135 millions de barils par jour (mbj).
Egalement suivies de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont baissé de 900.000 barils, à 56,4 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont monté de 3,2 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 20,2 millions de barils par jour (mbj) de produits pétroliers, soit 4,2% de plus qu'à la même époque en 2014.
La demande de produits distillés a baissé de 1,2% au cours des quatre dernières semaines, là aussi sur un an, mais celle d'essence a avancé de 3,8%.
A l'entame de leur saison de maintenance, les raffineries américaines ont encore réduit la cadence, fonctionnant à 90,9% de leurs capacités contre 92,8% la semaine précédente.
Vers 15H25 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre, en nette hausse avant les chiffres du DoE, gardait le rythme et gagnait 1,00 dollar à 45,15 dollars.
(c) AFP