Le pétrole se reprend avant les fêtes, sur des échanges limités
Vers 11H25 GMT (12H25 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en février, prend 0,96% à 73,33 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, monte de 0,97% à 69,91 dollars.
Ces deux échanges fermeront plus tôt exceptionnellement mardi à la veille des jours fériés de Noël.
Les cours du brut rebondissent "faisant fi des pertes antérieures au cours d'une séance d'avant-fêtes peu chargée", note Matt Britzman, d'Hargreaves Lansdown, s'appuyant sur des données économiques américaines qui "ont suscité l'optimisme quant à une fin d'année solide pour le plus grand consommateur mondial".
La force de l'économie américaine a cependant renforcé le dollar, ce qui renchérit le baril pour les acheteurs disposant de devises étrangères.
Sur le long terme par ailleurs, "les craintes d'une offre excédentaire l'année prochaine ont limité les gains supplémentaires", note l'analyste.
Au début du mois, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) avait d'ailleurs reconduit ses réductions de production d'or noir et étalé le calendrier du retour des barils afin de soutenir les cours.
Concernant le gaz, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, s'affiche vers 11H25 GMT à 46,06 euros le mégawattheure (MWh), en hausse d'1,14%.
Les analystes de DNB expliquent cette progression des prix par l'expiration prochaine, le 1er janvier, d'un contrat régissant les flux par le gazoduc entre la Russie et l'Ukraine, crucial pour l'alimentation de l'Europe centrale.
(c) AFP