Le pétrole monte après des frappes visant des raffineries russes
Vers 10H25 GMT (11H25 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mai, montait de 1,22% à 82,92 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en avril, prenait 1,30% à 78,57 dollars.
Une nouvelle attaque de drone a en effet visé mercredi un site énergétique en Russie, ciblée pour le deuxième jour consécutif depuis l'Ukraine.
L'attaque a ciblé une raffinerie de pétrole à Riazan, à environ 200 km au sud-est de Moscou. Au total, 58 drones ont visé dans la nuit et la matinée plusieurs régions russes, notamment celles de Belgorod, Briansk, Koursk et Voronej, toutes quatre frontalières de l'Ukraine, selon un communiqué du ministère russe de la Défense, assurant qu'ils ont tous été détruits.
DNB estime que "les frappes ukrainiennes ont endommagé des installations représentant plus de 10% de la capacité de traitement du pétrole russe au cours des deux derniers jours".
Par ailleurs, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a légèrement relevé son estimation de la demande pour 2024 à 104,46 millions de barils par jour, contre 104,40 précédemment, dans son rapport mensuel sur le pétrole publié mardi.
"L'OPEP a (aussi) revu à la hausse ses perspectives économiques pour l'année", apportant également un certain soutien aux prix, ajoute Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.
Autre facteur haussier pour les prix: les premières statistiques pétrolières hebdomadaires sur les stocks américains, faisant état de baisses des réserves.
La fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a ainsi estimé mardi soir que les stocks de brut avaient diminué d'environ 5,5 millions de barils la semaine achevée le 8 mars, et ceux d'essence de 3,8 millions de barils.
Les données de l'API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), que le marché attend plus tard dans la journée.
Les analystes tablent pour leur part sur une hausse d'un million de barils des réserves commerciales de brut, et sur une baisse de 2,2 millions de barils d'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
(c) AFP